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La tour de l’Horloge de La Rochelle s’élève, massive et noble, sculptée non dans la pierre mais dans les strates épaisses de couleurs posées avec réflexion. L’aquarelle ici n’est plus seulement transparence : elle devient matière. Les couches se superposent, opaques, profondes, presque minérales, comme pour rappeler la solidité de ce monument qui veille sur la ville depuis des siècles.

Le temps semble figé entre les pierres, capturé dans les jeux d’ombres, de lumière et l’expérimentation des couleurs opaques qui se heurtent les unes aux autres.

Dans cette aquarelle de la tour de La Rochelle, les pigments parlent fort. Ils ne coulent pas, ils s’affirment. Ils construisent une tour ancrée dans le réel, mais baignée d’un souffle onirique. Une œuvre où la densité de la couleur donne au monument et au port tout son poids… et toute sa poésie…